Le versement de la Prime Exceptionnelle de Pouvoir d’Achat (Prime PEPA ou Prime Macron) a été encouragé et facilité afin de soutenir le pouvoir d’achat des salariés.
Cette prime était initialement prévue pour 2019, puis, reconduite en 2020. Le 15 mars dernier, le Gouvernement s’est exprimé favorablement à la nouvelle reconduction de la prime Macron 2021.
Le Gouvernement a précisé vouloir cibler particulièrement les salariés dits de « deuxième ligne », désignés comme « ceux dont la présence au travail s’est avérée indispensable pour assurer la continuité économique du pays tout au long de la crise ». Bien que les conditions précises de ce versement ne soient pas encore connues pour le moment, le Premier Ministre Jean Castex a toutefois apporté quelques précisions.
Quels sont les avantages ?
La Prime Macron permet de récompenser les salariés particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire. Exonérée d’impôt sur le revenu, de cotisations et de contributions sociales, cette prime est fiscalement avantageuse pour les entreprises et les salariés.
Quels sont les bénéficiaires de cette nouvelle prime Macron ?
Les salariés ciblés par cette nouvelle prime Macron : 17 familles de métiers ont été identifiées comme constituant cette deuxième ligne parmi lesquels notamment, les ouvriers du gros œuvre du bâtiment et du second œuvre du bâtiment, des travaux publics, des industries agro-alimentaires, de la manutention, les agents de gardiennage et de sécurité, les agents d’entretien, les conducteurs de véhicules, ou encore les vendeurs en produits alimentaire.
Quelles sont les limites de l’exonération fiscale ?
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat serait exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite de 1000€ par bénéficiaire.
Les entreprises pourraient augmenter ce montant jusqu’à 2000€ à condition :
- D’avoir conclu un accord d’intéressement ;
ou
-
D’avoir engagé des négociations pour revaloriser les conditions de travail des salariés dits de deuxième ligne soit au niveau de la branche professionnelle, soit au niveau de l’entreprise, par un accord de méthode ou une négociation directe.
Les conditions d’exonération fiscale et sociale devraient rester soumises à un plafond de rémunération, non encore défini. La date limite de conclusion d’un accord d’intéressement, de versement de la prime, les critères d’attribution et de modulation seront précisés par les textes, non parus à ce jour.
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