Depuis le 22 septembre 2025, le mécanisme d’achat de l’électricité produite par les installations photovoltaïques évolue profondément pour les puissances comprises entre 100 et 500 kWc. Le « guichet ouvert », qui garantissait un tarif fixe d’achat sur 20 ans, est remplacé par un nouveau système : l’appel d’offre simplifié pour ce segment de puissance.
Les nouveaux projets entre 100 et 500 kWc, qui n’avaient donc pas encore déposé de demande de raccordement complet, ne bénéficient plus automatiquement d’un tarif d’achat garanti dès le dépôt du dossier. Ils doivent répondre à des périodes de candidature en soumettant un dossier complet, comprenant une offre tarifaire exprimée en €/MWh. C’est le porteur de projet qui détermine le tarif souhaité pour son projet.
Par la suite, c’est la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) qui sélectionne les projets les plus compétitifs, en classant les offres selon leur prix de vente d’électricité. Une limite maximale est fixée à 95 €/MWh. Seuls les projets proposant les tarifs les plus bas seront sélectionnés dans la limite du volume défini par la CRE. À titre d’exemple, un projet proposant 94 €/MWh pourrait être rejeté si la barre des lauréats s’arrête à 91 €/MWh pour la période considérée. Ce schéma désavantage clairement les régions comme la Bretagne qui présente des rendements plus faibles que le sud de la France).
L’autre conséquence importante est le basculement d’un tarif d’achat garanti à une rémunération par complément de rémunération. Ce dispositif moins sécuritaire nécessite d’être bien analysé avant de s’engager.
En résumé :
- Pour les petits projets (0 à 100 kWc) : le guichet ouvert est maintenu, avec un tarif d’achat de 88,6 €/MWh jusqu’au 30/09/2025 et un réajustement à attendre pour le dernier trimestre
- Pour les projets entre 100 et 500 kWc : l’accès au tarif d’achat garanti disparaît, il est remplacé par l’appel d’offres simplifié avec sélection des dossiers les moins exigeant en termes de tarif et une rémunération sous le schéma du complément de rémunération.
- Pas d’évolution pour les puissances supérieures à 500 kWc qui reste sur le schéma des appels d’offres classiques.
Pour les porteurs de projets qui souhaitent s’engager, un conseil indépendant des installateurs est fortement préconisé, en particulier pour les installations de plus de 100 kWc. Ces dernières demandent de calculer précisément le prix d’équilibre pour ensuite fixer le prix d’achat souhaité.
Face à ces évolutions réglementaires majeures, bien préparer un projet photovoltaïque devient essentiel. Cerfrance Côtes d’Armor accompagne les porteurs de projets dans toutes les étapes : analyse de rentabilité, choix du mécanisme le plus adapté, préparation du dossier d’appel d’offres et suivi administratif.

Photovoltaïque : des évolutions conséquentes pour les installations 100-500kWc

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