Au 1er trimestre 2020, les premiers résultats montrent une légère amélioration des revenus.
Dans les premières clôtures du 1er trimestre 2020 le prix du lait progresse de 13 € vers 353 €/1000 l suite à la hausse du prix de base (+8 €) et au retour à la normale de la plus-value qualité (+5 €).
Le coût alimentaire se stabilise à 92 €/1000 l. Le chargement est stable à 1.7 UGB/ha et le lait/VL monte à 7790 l/VL. Le volume livré continue à progresser (+4%) et la productivité de la main d’œuvre remonte de 28 000 l vers 350 000 l/UTH exploitant. Le produit viande se dégrade encore sur la période suite à l’encombrement du marché européen.
Au final, la marge brute affiche une amélioration de 8.6 € vers 238 €/1000 l. Les charges de structure totales de l’exploitation progressent aux 1000 l (+4.5 €). L’EBE remonte à 156 €/1000 l mais les annuités affichent aussi une hausse de 2 €/1000 l. Les marges céréales remontent vers 780 €/ha (+31 €/ha). Les revenus du 1er trimestre 2020 sont stables aux 1000 l (+0.28 €) mais remontent de 1400 € par UTH exploitant à 24 500 €/UTHF grâce à la hausse de productivité/UTH exploitant.
D’un niveau record en 2019, les investissements fléchissent tout en restant à un niveau élevé vers 45 000 €. Le point d’équilibre de l’atelier bovin de 368 €/1000 l n’est pas couvert par le prix du lait (353 €/1000 l). Attention la rémunération de la main d’œuvre familiale est fixée à 29 300 €/UTHF au lieu de 24 600 €/UTHF en 2018. Il manque toujours 15 € pour équilibrer.
Après une période de forte turbulence suite à la crise du covid-19, les perspectives s’améliorent pour la filière laitière avec une collecte mondiale en baisse, une remontée progressive des cours des produits industriels et le retour à la normale sur le marché intérieur. Mais il est toujours difficile de faire des prévisions sur le 2éme semestre qui sera marqué par l’impact de la crise économique sur le pouvoir d’achat des consommateurs.
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