Transmission et modernisation
En 2004, Cédric Serrandour, quatrième génération conchylicole, devient salarié de l’établissement Serrandour qui exploite 5000 m de bouchots et 1ha 50 pour les huîtres. En 2007, le choix d’une transmission se fait pour installer Cédric. Claude Fulbert qui suit la famille depuis ses débuts s’occupe de l’évaluation d’entreprise, tandis que Jean-Jacques Le Ny, conseiller d’entreprise construit le prévisionnel d’étude pour l’installation. La transmission se fera sous la supervision d’Hélène Garel juriste d’entreprise. En 2008, est créée « l’EARL Les Merveilles du Cap » avec l’entrée de Cédric qui deviendra gérant unique en 2014. Sa volonté est de produire plus, de meilleure qualité. Pour cela, il repense sa technique de production et réorganise ses bouchots, il transforme la chaine de production, il développe la commercialisation au niveau national et local (partenariat avec Dinan Agglomération). En 2017, il réfléchit à la construction d’un nouvel amphibie et imagine les plans, c’est chose faite, le GJULIAC sort de fabrication à Saint-Malo en mai 2020 !
La société se labélise STG (Spécialité Traditionnelle Garantie).
Cédric se partage aujourd’hui entre la production, le développement commercial et son rôle de président syndical.
Dernières News
2023 : L’accompagnement de Mélanie Cointet pour les subventions du FEAMPA.
2024 : Étude de développement avec Leslie Pruvost pour le conseil économique.
2024 : L’intégration de Gaëtane Serrandour comme co-gérante dans les merveilles du Cap avec notre comptable Franck Cherdo et notre juriste Patrick Samson.
Au fil des années, le rythme de la production a changé, au début de ma carrière, on commençait fin mai jusqu’à mi-mars, aujourd’hui le travail se concentre de juin à décembre. Aujourd’hui, je mes priorités sont la logistique la gestion et la commercialisation.
En aspirant à devenir co-gérante de l’entreprise, je souhaite apporter un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, et assurer ainsi un avenir harmonieux à notre famille et à notre entreprise.
Bon à savoir !!
Biodiversité
En se nourrissant de phytoplancton, les coquillages contribuent à la filtration de l’eau. Elle devient ainsi plus transparente et favorise la photosynthèse. Cette action engendre un meilleur développement de la flore et attire de nombreuses espèces animales. C’est un bénéfice réel pour le maintien et le développement de la biodiversité locale. De plus, les supports d’élevage conchylicoles forment des récifs sur lesquels un grand nombre d’espèces animales et végétales se développent.
Limiter la pollution et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique
Dès leur naissance sur les sites de production, pour constituer leur coquille, les coquillages absorbent le CO2, principal gaz responsable du réchauffement climatique, dissout dans l’océan. Au cours de leur croissance, les coquillages consomment des éléments comme du phosphore et de l’azote. Or, ces composants sont relâchés dans les mers en grande quantité. Il convient de rappeler que la filière conchylicole est une activité de production alimentaire complètement naturelle se déroulant dans un environnement sans intrant.
Des bienfaits nutritionnels et gastronomiques
Ostréiculture
L’huître se révèle être la véritable alliée détox des lendemains de fêtes et des dimanches ensoleillés ! Outre la sensation de fraîcheur qu’elle procure à la dégustation, elle incarne l’équation nutritionnelle rêvée. C’est un aliment complet, tonique, riche en nutriments essentiels : Les huîtres contiennent :
- des vitamines (A, D, B1, B2, B3, B5, B6, B12, C) • du fer et du magnésium pour lutter contre la fatigue et le manque de concentration,
- du potassium pour le bon fonctionnement cardiaque,
- du cuivre et du manganèse, qui, associés au fer, contribuent à la régénération sanguine,
- du calcium pour les os et le bon fonctionnement des cellules,
- du sélénium pour ralentir le vieillissement des tissus artériels,
- des protéines de haute qualité et Oméga 3 et aussi, du phosphore, du sodium et du fluor ainsi que de l’iode ! Un régal pour les papilles et l’organisme sans apport calorique : 70 calories pour 100 g
Mytiliculture
La moule française est légèrement iodée et possède une longueur en bouche et une odeur agréable à la cuisson. Comme la plupart des mollusques, la moule possède des propriétés nutritionnelles exceptionnelles. Pour 100 g, les moules proposent 20 g de protéines et seulement 3 g de lipides et de glucides. La consommation de protéines apporte une bonne dose d’énergie grâce aux acides aminés qui les composent et confèrent aux moules un haut pouvoir rassasiant. Pour 100 grammes de moules (avec la coquille), il faut compter 57 calories, ce qui en fait un aliment parfait pour toutes les personnes qui souhaitent adopter une alimentation saine et équilibrée. Ce sont des trésors de bienfaits : elles figurent parmi les aliments les plus riches en calcium, magnésium, fer, zinc et sélénium. De plus, elles apportent vitamines B8, B12, et E qui en tant qu’antianémiques, participent au maintien du bon état de la peau et des cellules nerveuses. Chaque moule est unique, leur taille et leur saveur diffèrent légèrement selon la région et la technique de production. Un goût davantage iodé, prononcé et une chair légère pour les moules de cordes. Une saveur plus complexe et plus riche avec une chair dense et moelleuse pour la moule de bouchot.
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